L’agriculture urbaine, en plein essor en Île-de-France, transforme plus de 190 hectares en espaces cultivés. Ce phénomène est bénéfique pour l’environnement, crée du lien social et dynamise l’économie locale.
L’agriculture urbaine est en plein essor, notamment en Île-de-France. Désormais, plus de 190 hectares y sont cultivés (soit l’équivalent de 270 terrains de football !).
L’agriculture urbaine, un phénomène protéiforme
L’agriculture urbaine désigne l’ensemble des activités de production agricole ou d’élevage, au cœur ou à proximité des villes. Une terminologie large, donc, qui regroupe une diversité d’espaces investis (toits, murs, sols…), de méthodes de production (bacs, pleine terre, serre…), et même d’objectifs (productif, pédagogique, participatif…).
Aujourd’hui, près de 1 600 projets d’agriculture urbaine sont recensés à Paris.
Une pratique aux bénéfice multiples
L’agriculture urbaine présente un intérêt majeur dans :
- La lutte contre le réchauffement climatique
Les jardins, potagers et fermes urbaines offrent de l’ombre, favorisent une meilleure circulation de l’air et contribuent ainsi au rafraîchissement urbain. - La préservation de la faune et de la flore
Ces espaces aident à la gestion des eaux de pluie et contribuent au développement de la biodiversité. - Le maintien du lien social
L’’agriculture urbaine crée des espaces de partage et de solidarité entre les habitants. - L’éducation
Elle sensibilise aux enjeux écologiques et alimentaires. - Le développement d’une économie plus vertueuse
Elle engendre des emplois locaux (1 100 emplois en Île-de-France), encourage le développement de circuits courts, et la sécurité alimentaire locale. De plus, elle aide à mieux comprendre le métier d’agriculteur, alors que le renouvellement des générations est un enjeu crucial aujourd’hui.