D’après une enquête de l’Institut de l’agriculture et de l’alimentation biologique (ITAB), l’agriculture biologique (AB) est un excellent moyen de lutter contre le changement climatique.

Une agriculture réduisant les externalités négatives

Les sols d’une agriculture biologique comportent « de l’ordre de 70 à 90 % des teneurs en résidus de pesticides en moins ». En effet, elle utilise bien moins de produits phytopharmaceutiques (PPP), aussi appelés pesticides. Par conséquent l’eau souterraine est elle aussi moins polluée. Résultat : l’air circule mieux dans les sols, les racines sont plus étendues et les plantes ont accès à plus d’eau.

Selon l’enquête de l’ITAB, « les émissions de gaz à effet de serre (GES) sont systématiquement inférieures en AB ». Cela est vrai pour l’ensemble des productions mais à des degrés différents. L’empreinte carbone de l’agriculture biologique est nettement inférieure sur les végétaux, légèrement inférieure pour les bovins élevés pour leur viande, et équivalente pour les bovins produisant du lait. C’est là encore le résultat, entre autres, d’un recours limité aux pesticides.

La bio favorise le retour de la biodiversité

L’utilisation réduite de PPP conduit également à une plus grande abondance et richesse d’espèces sauvages, supérieures de 32 et 23 %, respectivement. Ce retour de la biodiversité s’observe sur les parcelles d’agriculture biologique et celles à proximité.

Enfin, ce type d’agriculture permet de préserver les écosystèmes. Pour preuve, les niveaux de pollinisation des parcelles bios sont supérieurs à ceux des parcelles conduites d’une autre manière.

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Transcription de la figure 3771

Un agriculteur et une agricultrice sont sur un champ, leurs récoltes à la main. Ils sont entourés de papillons et d’abeilles. Devant eux, un panneau affichant le logo de l’agriculture biologique. Dans le ciel, il est écrit « l’agriculture biologique permet de diminuer les émissions de gaz à effet de serre et la pollution de l’eau et favorise la biodiversité. »